Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a estimé impératif de s’opposer à la coalition au pouvoir par tous les moyens légaux afin de préserver la souveraineté nationale.
La coalition au pouvoir puise sa ligne politique dans les décisions du Fonds monétaire international, a-t-il estimé dans une déclaration à l’Agence TAP, lundi, en marge d’une manifestation organisée par le FP à l’occasion de la célébration du 8e anniversaire de la révolution.
Hamma Hammami a appelé à une mobilisation accrue à travers les différentes régions dans l’objectif de mettre un terme à la chute du pouvoir d’achat des Tunisiens et à la politique d’appauvrissement adoptée par le gouvernement de Youssef Chahed.
De son côté, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, Zied Lakhdhar, a estimé que le gouvernement Chahed est devenu un instrument entre les mains des spéculateurs et des mafias internes.
Selon lui, les politiques actuelles du gouvernement vont “ruiner les acquis historiques de la Tunisie”.
La coalition au pouvoir a échoué (…) en témoignent les indicateurs économiques à la baisse, a-t-il dit. La coalition assume la responsabilité de la dégradation de la situation politique.
D’après lui, le gouvernement a échoué à trouver des solutions aux crises, à commencer par celle de l’enseignement secondaire et la majoration salariale dans la fonction publique.
Pour sa part, le député Aymen Aloui (FP) a indiqué que le Front populaire est déterminé à connaitre la vérité à propos de l’appareil secret d’Ennahdha et à poursuivre en justice les commanditaires des assassinats politiques.
Pour lui, le mouvement Ennahdha est “responsable de la propagation du terrorisme ces huit dernières années”.
Et d’ajouter que “des parties qui veulent escamoter la vérité” sur les assassinats politiques, mais le Front demeure résolu à enquêter sur le dossier des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.