Des centaines de parents de collégiens et de lycéens ont déposé, vendredi, des plaintes contre la fédération générale de l’enseignement secondaire en raison de sa décision de boycotter les examens et les conseils de classe
Ces plaintes ont été déposées auprès des procureurs de la République des tribunaux de première instance de différentes régions, a précisé à la TAP le coordinateur national du mouvement “Parents mécontents”, Hassan Ben Abdelaziz Chok.
Ces parents, a-t-il dit, ont déposé ces plaintes en raison de la qui s’oppose à l’article 388 du code de travail qui stipule que “lorsque la grève est illégale, quiconque aura incité à la poursuite de la grève, ou y aura participé, sera passible d’un emprisonnement de trois à huit mois et d’une amende de cent à cinq cents dinars”.
Et d’ajouter que cette grève s’oppose également à l’article 107 du code pénal qui prévoit que tout fonctionnaire qui fait obstacle par voie de démission collective ou autrement, à l’exécution des lois ou d’un service public, est puni de l’emprisonnement pendant deux ans.
Selon lui, les plaintes des parents interviennent en signe de protestation contre l’attitude irresponsable de la fédération générale de l’enseignement secondaire qui a pris en otage l’avenir de plus d’un million d’élèves.
La commission administrative de la fédération générale de l’enseignement secondaire avait décidé le 25 décembre dernier de boycotter les examens du second trimestre et d’observer des mouvements régionaux et un rassemblement national.
Cette décision intervient pour dénoncer le “manque de sérieux du ministère dans le traitement des revendications des enseignants du secondaire.
La décision de la fédération de boycotter les examens durant le premier trimestre a paralysé le déroulement des devoirs de synthèse dans les lycées et les collèges publics. De plus, les élèves n’ont pas obtenu les notes des devoirs de contrôle et des examens oraux.