Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi, a déclaré, jeudi 3 janvier 2019, que la grève générale a été imposée à la centrale syndicale qui demeure soucieuse de satisfaire les revendications des agents du secteur de la fonction publique.
S’exprimant lors d’un meeting ouvrier à Gabès, Taboubi a souligné que les propositions faites par le gouvernement y compris celles suggérées lors d’une réunion tenue mercredi 2 courant “ne sont pas sérieuses et sont loin de remédier à la détérioration remarquable du pouvoir d’achat des travailleurs face à une flambée des prix sans précédent”.
L’UGTT, a-t-il ajouté, est déterminée à poursuivre la lutte en vue de répondre aux attentes socioéconomiques et défendre la dignité des travailleurs, affirmant que la grève générale prévue le 17 janvier dans la fonction publique et le secteur public est maintenue si le gouvernement continue de refuser le droit des agents de la fonction publique à des majorations salariales gratifiantes.
“La bataille de l’UGTT n’est pas une simple bataille pour l’augmentation des salaires, mais une bataille pour la souveraineté nationale et l’indépendance de la décision nationale, une bataille d’un Etat national, démocratique et social au sein duquel les charges sont partagées par tous”, a-t-il soutenu.