L’organisation tunisienne des jeunes médecins a mis en garde, jeudi, contre la série d’agressions exercées contre les médecins, soulignant que ce fléau risque de contribuer davantage à leur exode vers le secteur privé ou l’étranger.
Cette mise en garde intervient suite à l’agression, pendant la soirée du jour de l’an, d’un médecin résident au centre de traumatologie et des grands brûlés à Ben Arous, après avoir annoncé à une famille le décès de leur proche, indique un communiqué de l’organisation.
L’organisation des jeunes médecins a appelé l’ensemble des citoyens à faire preuve d’un minimum de respect envers les cadres médicaux et paramédicaux, estimant que la principale victime de ces agressions est le secteur de la santé publique.
Elle a fait porter la responsabilité à la direction du centre et au ministère de la Santé, estimant qu’ils ne sont pas en train d’assurer la sécurité des cadres médicaux et paramédicaux et favorisent la diffusion de la culture de l’impunité.
Elle a, à cet égard, annoncé qu’elle envisage d’organiser des mouvements de protestations dans tous les hôpitaux afin que les responsables prennent les mesures nécessaires pour préserver la sécurité des médecins.