Le Syndicat général de l’information a adressé vendredi une correspondance au ministère des Affaires sociales pour solliciter son intervention afin d’organiser une séance de négociations sociales entre la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et le Syndicat et d’aboutir à la signature d’un accord de majoration salariale dans la presse écrite.
” La presse écrite est le seul secteur qui n’a pas bénéficié jusque-là des majorations salariales “, a regretté le Secrétaire général adjoint du Syndicat, Ghassen Kessibi.
Malgré l’aplanissement de plusieurs difficultés rencontrées par la presse écrite, il semble nécessaire de relancer les négociations sociales et de soulever plusieurs dossiers dont celui de l’emploi, surtout que l’accord commun sur la presse écrite et la presse électronique interdit l’emploi des journalistes et des agents avec des contrats précaires.
Tout en dénonçant les dépassements commis par plusieurs établissements, le Syndicat national de l’information a fait état de l’absence de législations garantissant les droits économiques des employés de la presse écrite et électronique.
A ce propos, il a appelé toutes les parties et structures concernées à ouvrir le dossier de la presse électronique et de la presse écrite pour mettre fin à l’amplification de l’emploi précaire dans le secteur et garantir des contrats de travail légaux qui respectent les droits socio-économiques des journalistes.