La Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire s’est dite, jeudi, prête à s’assoir à la table des négociations sans conditions, afin de régler tous les points en suspens.
Dans un communiqué, elle s’est dite “attachée” aux revendications inscrites dans les différentes motions professionnelles du secteur , soulignant sa prédisposition à engager toutes les formes de protestations possibles pour satisfaire les doléances des professeurs.
“L’appel à la reprise des négociations ne peut pas être annoncée via les supports de presse “, déplore la fédération, en allusion à la présidence du gouvernement qui a publié mercredi un communiqué à l’issue d’un conseil ministériel dans lequel elle l’appelle à reprendre le dialogue.
La même source a, également, critiqué le durcissement du discours du gouvernement qui ne permettra pas de parvenir un accord.
D’autre part, elle s’est dite étonnée de la position du conseil des ministres qui a estimé que l’appel des professeurs au boycott des examens est contraire aux dispositions de la constitution et des lois organisant l’activité syndicale.
Ce boycott , précise-t-elle, intervient en signe de protestation contre l’indifférence du gouvernement face aux revendications des professeurs, soulignant que cette situation perdure depuis 13 mois déjà.
Dans le même contexte, la fédération a publié un autre communiqué dans lequel elle revient sur l’intervention télévisuelle faite récemment par le ministre de l’Education et lors de laquelle, il a proféré des menaces à son égard.