Le secrétaire général du parti Al Mostaqbal, Tahar Ben Hassine, a affirmé, sur Radio Med, que le président de la République, Béji Caïd Essebsi, détient des preuves irréfutables sur le financement étranger du mouvement Ennahdha; preuves qui peuvent être remises aux mains de la justice en vue d’une éventuelle dissolution du mouvement.
Il déclare avoir travaillé durant deux ans avec l’actuel président de la République. Il s’agit d’une personne opportuniste, qui cherche les bonnes occasions tout comme Bourguiba, mais qui ne pensait pas que le Mouvement Ennahdha possédait un appareil secret.
Ben Hassine exlique que, en 2011, alors que le président Essebsi occupait le poste de Premier ministre, il avait déclaré que l’argent coulait à flot dans le mouvement, en provenance de l’étranger.
Il ajoute que l’existence de l’appareil secret d’Ennahdha est une chose indiscutable. Une milice, faisant partie de cet appareil et composée de 400 personnes, était présente lors des funérailles de Belaïd. Ces personnes ont brûlé les voitures près du cimetière.
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Le ministre de la Justice, lors du dernier remaniement ministériel, est accusé d’avoir des liens avec Ennahdha. Le plan du mouvement serait de retarder l’avancement des affaires liées au mouvement pour gagner les élections de 2019 et pour pouvoir fermer tous les dossiers qui l’incriminent.
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