La Fédération générale de l’enseignement secondaire a réaffirmé, jeudi, son voeu de boycotter les examens du premier trimestre de l’année scolaire courante jusqu’à satisfaction des revendications des enseignants.
Juste après le 8 décembre 2018, une Commission administrative sectorielle se réunira pour examiner la situation, a annoncé le secrétaire général de la Fédération, Lassaâd Yaâkoubi, lors d’une conférence de presse.
En coordination avec les enseignants, cette commission pourrait envisager de nouvelles formes de protestation pour défendre les revendications légitimes des enseignants, d’une part, et répondre aux menaces de prélèvement sur salaires brandies par le ministre de l’Education, d’autre part.
“Toute tentative de toucher injustement aux salaires des enseignants sera suivie d’une vague de protestations”, a-t-il averti.
“Les cours se poursuivront normalement au cours de la semaine prochaine”, a-t-il souligné, faisant état de la possibilité de renoncer au boycott des examens en cas d’accord.
” Le gouvernement et le ministère de l’éducation devraient bouger pour trouver des solutions. Les solutions existent et pourraient être appliquées “, a-t-il noté, regrettant de ne pas aboutir à un accord après six mois de négociations.
” Le taux de boycott des examens a dépassé 70%, a-t-il indiqué, rappelant que les revendications des enseignants portent sur trois principaux axes, à savoir l’âge du départ à la retraite, les primes, et l’augmentation du budget alloué aux établissements éducatifs.
Yaacoubi a regretté l’échec de la séance de négociations du 23 novembre 2018 entre la partie syndicale et le gouvernement, en raison de la non-satisfaction de plusieurs revendications des enseignants particulièrement en ce qui concerne la retraite et les primes.
Les enseignants des collèges et des lycées ont entamé depuis lundi dernier le boycott des examens de la semaine pré-bloquée (du 26 novembre au 1er décembre 2018), en concrétisation de la décision de la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire portant sur le boycott des examens du premier trimestre de l’année scolaire courante. Cette décision concerne aussi les examens de la semaine bloquée (du 3 au 8 décembre 2018).