Le Mouvement Nidaa Tounes a fustigé mercredi les campagnes de dénigrement orchestrées par certains médias contre le parti et nombre de ses dirigeants et cadres et affirmé son intention de poursuivre en justice ces médias quand il juge que cela est nécessaire.
Il a également dénoncé les mensonges, les contrevérités et les calomnies colportés par nombre de stations radiophoniques et chaînes de télévision à l’encontre du parti par mauvaise foi et sans pour autant lui accorder le droit de réponse.
A ce propos, Nidaa Tounes a annoncé sa décision de boycotter les chaînes de télévision privées ” Attassia ” et ” Al-Hiwar Attounsi ” et les quotidiens ” As-sabah ” et ” Achourouq “.
Il a aussi critiqué l’interférence scandaleuse de la présidence du gouvernement dans les établissements médiatiques confisqués et publics et dénoncé les manœuvres d’intimidation et la pression exercée sur les propriétaires de certains médias dans le dessein d’imposer un contrôle total sur leur ligne éditoriale.
Dans ce contexte, il a appelé les instances et les structures compétentes, en l’occurrence la Haute autorité indépendante de la commission audiovisuelle (HAICA) à agir pour imposer le respect de la déontologie de la profession et à vérifier les droits de propriété de ces médias qui opèrent en dehors de tout contrôle et qui ne servent que les agendas de leurs propriétaires et de leurs bailleurs de fonds.
Le journal ” Achourouq ” a publié ce mercredi une enquête qui fait état de soupçons de corruption et d’enrichissement illicite contre 12 députés du Mouvement Nidaa Tounes qui avaient des liens avec l’homme d’affaire en captivité, Chafik Jarraya.
Selon le quotidien, ” ces députés étaient des fonctionnaires ordinaires et leur salaire ne dépasse même pas mille dinars. Après leur entrée au parlement, ils accumuleraient comme par magie des biens immobiliers et des voitures luxueuses “.