Il est inadmissible d’impliquer les élèves et les parents dans les conflits entre le gouvernement et l’UGTT, a dénoncé l’Organisation Tunisienne de l’Education et de la Famille, appelant le conseil national du dialogue social à mettre fin à ce différend.
“Le recours à l’escalade a paralysé le bon déroulement des examens”, a estimé l’organisation, soulignant que “les élèves ont été pris en otage” en allusion au boycott par les professeurs du secondaire des examens à l’appel de la fédération générale de l’enseignement secondaire.
“Les droits des élèves demeurent une priorité nationale et sociétale absolue”, a insisté la même source, appelant à respecter la loi et à prévaloir l’intérêt national.
Les professeurs de l’enseignement secondaire ont démarré, lundi, le boycott des examens prévus du 26 novembre au 1er décembre prochain, à l’appel de la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire.
Le ministère de l’Education a qualifié cette décision de “grave” qui nécessite le prélèvement automatique des salaires outre des poursuites administratives.