Le ministre des Affaires religieuses Ahmed Adhoum a dénoncé une “campagne de dénigrement” de son département pour des accusations de blanchiment d’argent, sur fond de signature récente d’un programme de coopération entre la Tunisie et le Koweït dans le domaine religieux, relevant que le ministère est ouvert à toutes les opinions et accepte la critique, mais “rejette ces graves accusations”.
“La coopération est solide entre la Tunisie et le Koweït qui a exprimé sa volonté de financer la construction d’une mosquée dans le quartier de Herayria et le nouveau siège de l’Institut supérieur de la Chriaa à partir des fonds du wakf (donation)”, a précisé le ministre dans une déclaration samedi à l’agence TAP, en marge du symposium annuel organisé à Kairouan par le ministère à l’occasion du Mouled sur le thème “Biographie du Prophète Mohammed: l’incarnation des enseignements de l’Islam et les valeurs de la citoyenneté”.
Il a indiqué qu’en vertu du programme exécutif qui a été signé dimanche une mosquée sera édifiée ainsi que le siège de l’Institut qui portera le nouveau nom d'”Ecole nationale de la formation de cadres religieux” pour la formation des imams prédicateurs, imams et muezzins, financés par le Koweït d’un montant de 14 millions de dinars environ.
En ce qui concerne les préparatifs de la saison du Hadj, le ministre a déclaré que l’inscription à distance pour le pèlerinage débutera mardi prochain et durera un mois, soulignant que l’organisation de la saison du pèlerinage est devenue “un fardeau pour le ministère en raison du manque de ressources matérielles et humaines”.
Ahmed Adhoum a indiqué s’attendre à un accroissement du nombre de demandes pour la saison du Hadj à venir après que le nombre ait atteint l’année précédente 236 000 demandes, notant dans ce contexte, que l’administration qui assure l’organisation de la saison de pèlerinage comprend 6 employés seulement pour gérer ce nombre considérable de dossiers.