Le patron de l’Agence antidopage russe (Rusada) Iouri Ganous est inquiet que son gouvernement ne laisse pas l’Agence mondiale (AMA) accéder à la base de données électroniques du laboratoire de la Rusada à Moscou d’ici le 31 décembre, l’une des conditions de la fin des sanctions de l’AMA à l’encontre de la Russie.
“Si nous ne parvenons pas à satisfaire aux exigences de l’AMA, les conséquences seront ravageuses pour nous”, a affirmé Iouri Ganous dans une déclaration rapportée par l’Agence Tass.
“Je suis inquiet de l’évolution de la situation concernant l’accès aux données du laboratoire de Moscou. La position de l’AMA n’a pas varié, son but est de s’assurer un accès aux donnés du laboratoire”, a ajouté M. Ganous.
La levée des sanctions contre la Russie prononcée par l’AMA en septembre avait soulevé un tollé de protestation et l’Agence mondiale a prévu de nouvelles sanctions en cas de non respect des conditions. Le comité exécutif de l’AMA a également requis d’éventuelles “réanalyses” d’échantillons avant le 30 juin 2019 ainsi qu’un audit de la Rusada.
La Russie est toujours suspendue de toute compétition par la Fédération internationale d’athlétisme. Une décision sera “probablement” prise par l’IAAF en décembre, selon son président Sebastian Coe.