Les master class des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui ont démarré dimanche dernier s’articulent cette année autour de trois axes : la musique des films, les choix esthétiques et l’avenir du cinéma indépendant et de la critique en Afrique et dans le Monde Arabe.
Ces trois questions sont au centre de la réflexion sur le cinéma qui est au coeur des Journées Cinématographiques de Carthage. Les leçons de cinéma de cette année sont assurées par trois personnalités du monde cinématographique : Amine Bouhafa, Mahamat Saleh Haroun et Ibrahim Al Ariss.
La première masterclass qui a débuté le dimanche 4 novembre a porté sur la musique de films et a été donnée par Amine Bouhafa, compositeur franco-tunisien, lauréat en 2015 du César de la meilleure musique originale pour le film “Timbuktu”, de Abderahmane Sissako. Musicien et compositeur de musiques de films, Bouhafa a, à trois ans, commencé les cours de piano et intégré à sept ans le conservatoire de Tunis. Il commence à composer pour le cinéma à l’âge de quinze ans. Il a collaboré avec Kaouther Ben Hania, Souleymane Cissé et Assad Fouladkar.
La seconde leçon “Itinéraire d’un créatif”, assurée par le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun a porté sur son parcours créatif et ses choix esthétiques. Primé à Cannes et aux JCC, Haroun est considéré comme le porteur d’un projet cinématographique singulier.
La troisième masterclass abordera le thème de la critique cinématographique en Afrique et dans le Monde Arabe ainsi que l’avenir du cinéma indépendant
dans nos contrées. Cette troisième rencontre inititulée “Perspective du Cinéma Indépendant / La Critique arabe aujourd’hui” sera dirigée par le critique de cinéma libnais Ibrahim Al Ariss, critique, historien et journaliste libanais de renom.
Réservées auparavant aux étudiants, chercheurs ou professionnels, les masterclass des JCC se veulent désormais un espace d’échange, de partage et de
transmission, accessibles à un public plus large.