Le secrétaire général adjoint, responsable des finances et de l’administration à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali M’barki, a réitéré l’attachement à la grève générale dans la fonction publique prévue le 22 novembre, au cas où les revendications de la centrale syndicale se seraient pas satisfaites.
S’exprimant lors d’un meeting organisé mardi au siège de l’Union régionale du travail à Jendouba, M’barki a mis l’accent sur l’importance du secteur public qu’il importe de préserver et de développer.
Il a ajouté que la détérioration significative du pouvoir d’achat des agents de la fonction publique et les conséquences de la crise économique dont, notamment, le déficit croissant de la balance commerciale, le manque de devises, la régression de l’investissement, la suspension des projets et l’ambiguïté du paysage politique constituent autant d’indicateurs préoccupants qui nécessitent d’agir rapidement pour éviter l’amplification de la crise.
De leur côté, les participants à ce meeting ont exprimé leur attachement au droit des agents de la fonction publique à des majorations salariales, appelant à parachever les négociations sur le statut de la fonction publique dans les plus brefs délais et de mettre fin à toutes les formes de travail précaire.