Le président de la fédération internationale de football (Fifa) Gianni Infantino a évoqué mercredi l’éventualité d’élargir la Coupe du monde de football à 48 pays, au lieu de 32 actuellement, dès l’édition 2022 au Qatar, pays qui se prononcera sur la question début 2019.
Candidat à sa réélection à la tête de l’instance mondiale, en juin 2019 à Paris, Infantino multiplie ces dernières semaines les propositions controversées (notamment une Coupe du monde des clubs et une Ligue mondiale des Nations) pour enrichir un bilan qui ne fait pas l’unanimité.
“Nous avons décidé (…) d’augmenter le nombre le nombre d’équipes participant à la Coupe du monde de 32 à 48”, a rappelé l’Italo-Suisse lors du congrès annuel de la Confédération asiatique de football, réunie à Kuala Lumpur.
“Cela prendra effet en 2026 (aux Etats-Unis, Canada et Mexique). Cela arrivera-t-il en 2022 ? Vous me connaissez. C’est possible. C’est possible. Pourquoi pas ?”
Le nombre de places au Mondial réservées à l’Asie passera de 4,5 à 8,5, a-t-il rappelé en Malaisie : “C’est faisable. Nous discutons avec nos amis Qataris. Nous discutons avec beaucoup d’autres amis dans la région.
Nous espérons que nous pourrons rendre cela possible”, a poursuivi le dirigeant.
Ajouter seize équipes à l’organisation de sa Coupe du monde pourrait sérieusement compliquer la tâche du Qatar. Le pays “regarde toujours les
études de faisabilité” sur le sujet, a affirmé mercredi Hassan Al-Thawadi, qui dirige l’organisation pour le Mondial-2022.