Le président d’Al Badil Ettounsi Mehdi Jomaa a annoncé dimanche à Ksar Helal (Monastir) que son parti participera aux élections législatives de 2019.
“Nous sommes prêts et nous disposons des compétences nécessaires ainsi que d’un programme global et cohérent. Et d’ajouter “Nous somme capables, grâce à l’engagement et à la sincérité de nos bases, de sortir la Tunisie de sa crise et de réconcilier les Tunisiens avec leur passé et leur avenir”.
Mehdi Jomaa, ancien chef du gouvernement, a insisté sur la nécessité d’entamer les réformes économiques et sociales, critiquant le poids excessif des impôts affligés aux entreprises et aux citoyens. Selon lui, la cherté de la vie et le chômage dénotent d’une mauvaise gestion des responsables qui n’ont pas tenu leurs promesses électorales envers les Tunisiens.
Mehdi Jomaa estime que l’Etat tunisien se trouve aujourd’hui menacé par l’aggravation de l’endettement et du déficit commercial en raison d’une consommation basée sur l’importation. Une sortie de crise n’est possible que par le respect de l’Etat de droit et des institutions ainsi que des valeurs du travail et de l’effort, a-t-il relevé. Le président d’Al Badil a critiqué le “tourisme partisan et parlementaire” qu’il qualifie de “politique parallèle” à l’instar de l’économie parallèle.
L’ancien chef du gouvernement a, par ailleurs, déploré l’inertie du gouvernement face à la corruption dans le secteur de l’énergie, appelant à l’application de la loi à tous les niveaux, sans exception.