Moine Chaabani (entraineur de l’Espérance ST): “La qualification a été bien difficile étant donné les attentes du public et l’objectif impératif d’atteindre l’ultime étape de la compétition. Nous aurions pu tuer le match dès la première mi-temps, mais les fautes commises nous ont poussés à sortir le plan B qu’on a déjà préparé et l’équipe a montré une grande détermination malgré les deux buts encaissés contre le courant du jeu.
Les changements opérés étaient décidés au préalable, les joueurs n’ayant pas trouvé de problème à s’adapter au cours du jeu et étaient bien préparés mentalement car ils étaient convaincus de leur supériorité. J’espère qu’ils feront preuve du même état d’esprit lors de la finale”.
Aymen Ben Mohamed (arrière gauche de l’Espérance ST): “Nous avons développé un grand volume de jeu et chaque joueur s’est acquitté comme il faut de sa tâche. Le mental a été décisif dans ce match déterminant puisque nous étions très motivés de répondre au moment voulu grâce au grand soutien des supporters et la force de caractère des joueurs”.
Fousseny Koulibaly (milieu de terrain de l’Espérance ST): “La qualification pour la finale est une grande performance. Nous étions préparés à tous les scénarios, y compris être menés au score par un ou deux buts. Nous avons cru en nos chances et livré un grand match dans un face à face qui n’a guère été facile face un coriace adversaire qui avait l’avantage de la victoire en demi-finale aller”.
Sameh Derbali (défenseur de l’Espérance ST): “Le match a été marqué par une grande réaction des joueurs qui ont réussi à remporter la victoire et à se qualifier pour la finale, ce qui est l’essentiel. Nous devons ne plus commettre les mêmes fautes commises aujourd’hui. Nous étions conscients de la difficulté de la tâche face à Primeiro de Agosto qui sait bien voyager grâce à sa rigueur défensive et sa capacité à exploiter les espaces. Mais notre bonne préparation et notre bonne lecteur de l’adversaire a fait pencher la balance en notre faveur.
Zoran Manojlovi? (entraîneur de Primeiro de Agosto): “Je n’ai pas assisté à un match mais à une véritable bataille. Dans de telles circonstances, aucune équipe, même le FC Barcelone ou le Real Madrid, ne peut gagner. Durant ma carrière de 45 ans je n’ai pas vu de tels comportements aussi honteux et antisportifs. Le match d’aujourd’hui a montré à quel point la corruption gongrène l’arbitrage africain, la prestation de l’arbitre zambien Janny Sikazwe en est la parfaite illustration”.