Le candidat de l’extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro, est le favori de cette élection face au représentant de la gauche, Fernando Haddad.
Les électeurs voteront dimanche 28 octobre 2018 pour choisir leur président -sans doute Bolsonaro- qui a promis de lutter sans faille contre la corruption qui gangrène le Brésil depuis la fin de la dictature.
Jusque-là rien d’anormal, sauf que Bolsonaro est soutenu et par l’église et par des personnalités du football brésilien. C’est le cas de la star du football Ronaldinho, qui soutient le candidat de l’extrême droite. Il s’affiche avec un maillot portant le numéro 17, le code du candidat d’extrême droite sur les urnes électroniques.
Alors vu de l’étranger cela passe mal, car la démocratie instaurée après les années sombres de la dictature doit beaucoup au football.
Par ailleurs, il y a une inquiétude: après l’Autriche, l’Italie, la Hongrie, la Bavière en Allemagne, et à un moindre degré les Etats-Unis d’Amérique, l’extrême droite pourrait s’installer dans les pays d’Amérique du Sud qui sont tous confrontés aux mêmes maux (corruption, pauvreté, mal de développement,…).