Le Groupe d’étude technique de la FIFA a publié mardi son rapport sur la Coupe du Monde de Russie-2018, qui inclut des informations détaillées sur la compétition, sur chacun des matches et sur le profil des équipes ainsi que des vidéos exclusives illustrant les analyses proposées, annonce l’instance mondiale sur son site officiel.
Pami les principales conclusions du rapport, l’Espagne n’est pas parvenue à dépasser les huitièmes de finale, malgré le pourcentage moyen de possession de balle par match le plus élevé (69%) de toutes les équipes participantes, tandis que les champions du monde français figurent à la dix-neuvième place du classement de la possession.
Selon le même rapport, la Serbie est l’équipe qui a couvert la plus grande distance moyenne par match (113 km), tandis que la France n’est que vingt-huitième de ce classement avec 101 km.
L’efficacité des tirs depuis l’extérieur de la surface a énormément augmenté avec en moyenne un but tous les vingt-neuf tirs, contre quarante-deux au Brésil en 2014.
Lors de la Coupe du Monde 2018, ajoute le rapport, un corner sur 29 a abouti à un but, contre 61 en Afrique du Sud en 2010 et 36 pour Brésil 2014. Cette hausse de l’efficacité a été particulièrement visible lors de la phase à élimination directe, où les équipes ont inscrit un but tous les 31 corners, contre 41 au Brésil.
Le Groupe d’étude a également conclu que les équipes ayant joué avec un véritable meneur de jeu, sont rares, probablement en raison des différentes tactiques adoptées. Certains joueurs se sont toutefois montrés à leur avantage dans ce registre. Si le Français Paul Pogba a brillé, c’est bien Luka Modri? qui a fait la plus forte impression.
Le Groupe d’étude technique est composé d’anciennes figures du football mondial tels que Carlos Alberto Parreira, Marco van Basten, Emmanuel Amunike, Bora Milutinovi?, Andy Roxburgh et Pascal Zuberbühler.
Il est considéré comme un outil de travail moderne comprenant des informations essentielles sur la direction que prend le football.