En moins de huit mois (19 février-5 octobre 2018), le Centre d’hébergement des femmes victimes de violence, à Mahdia, a reçu 37 cas dont 10 mineures (à partir de 16) et ce, depuis sa création, fait savoir à l’agence TAP la directrice du centre, Afef Ben Salah.
Les jeunes filles mineures avaient été attirées, par le biais des réseaux sociaux, et subi des viols (collectifs dans certains cas). Elles ont porté plainte à la Police, avant d’être orientées vers le centre qui les a accueillies et leur a apporté une prise en charge psychologique et sociale. Elles ont été, ensuite, reconduites chez leurs parents, en coordination avec le procureur de la République.
Le centre a, également, accueilli des mères, victimes de violence, accompagnées de leurs enfants âgés de 8 mois à 7 ans. Il leur a proposé son intermédiation dans les conflits qui les opposent à leurs conjoints.