La 6e chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a décidé, jeudi, la libération du présentateur de télévision, Samir El Wafi, à la demande de son comité de défense.
Elle a également décidé de reporter l’affaire au 15 novembre prochain, a déclaré, jeudi, à l’agence TAP, Sofiene Selliti, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis.
De son côté, Hatem Zouaoui, avocat de la défense, a déclaré à l’agence TAP que l’affaire remonte à juin 2017 lorsque son client a été arrêté et accusé de fraude.
Il a été ensuite transféré devant le Pôle judiciaire économique et financier pour une nouvelle affaire de blanchiment d’argent.
La chambre d’accusation a confirmé la décision de clore l’enquête pour fraude et l’a accusé d’abus de pouvoir.
Me Zouaoui a expliqué que l’audience de ce jeudi s’est déroulée en l’absence du deuxième accusé qui a été déféré devant la justice pour complicité avec Samir Wafi.
Le ministère public, a-t-il poursuivi, a décidé de reporter l’affaire à une date ultérieure et délivré un mandat de dépôt à l’encontre du présentateur. Après les plaidoiries des avocats, Samir El Wafi a été toutefois libéré après avoir passé 15 mois de détention, a-t-il indiqué.
En juin 2017, l’animateur de télévision avait été placé en garde à vue pour soupçon de corruption et abus d’influence ou de liens réels ou supposés auprès d’un fonctionnaire public ou assimilé, acceptation, directement ou indirectement des dons, ou promesses de dons, ou présents, ou avantages de quelque nature que ce soit en vue d’obtenir des droits ou des avantages au profit d’autrui, même justes et escroquerie.