Le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi a déclaré, mardi à Marrakech, que le programme régional relatif à la promotion du dialogue social dans les pays de la rive sud de la méditerranée (SOLiD-South Mediterranean Social Dialogue) qui s’étend sur trois ans 2016/2018 a été lancé dans le contexte des bouleversements sociaux et des grandes mutations qui ont eu lieu dans la région du Sud de la Méditerranée.
Les pays de la région se sont mobilisés, a-t-il rappelé pour dénoncer les modèles de développement défaillants qui ont conduit à la prolifération de l’extrémisme et du terrorisme ainsi qu’à la propagation des crises économiques, à l’expansion de l’économie informelle, à l’augmentation du chômage, à la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs et à l’absence de la justice sociale.
S’exprimant à la première conférence de clôture du projet visant la promotion du dialogue social dans la région du Sud de la Méditerranée, Taboubi a souligné que l’UGTT est fermement convaincue de l’importance du dialogue social dans l’instauration des fondements de l’Etat de droit, des institutions et des libertés publiques et individuelles ainsi que dans la consécration de la transparence et de la préservation de la paix et de la stabilité sociale.
Les principes contenus dans le projet SOLID, a-t-il dit, sont en parfaite harmonie avec les orientations de l’UGTT.
SOLiD est un programme lancé à l’initiative de l’Union arabe des syndicats avec l’appui de l’union européenne. Il vise à promouvoir un dialogue civique et multipartite entre les partenaires sociaux dans les trois pays cibles : la Tunisie, la Jordanie et le Maroc.