” Les mouvements de protestation des jeunes en Tunisie sont capables de changer la réalité et le destin du pays “, a souligné samedi Ichrak Ghediri, coordinatrice du département des jeunes et des politiques publiques au réseau de la jeunesse alternative (RAJ Tunisie).
Lors d’une conférence internationale organisée par RAJ Tunisie à Tunis sur les mouvements de protestation des jeunes dans le bassin méditerranéen, l’intervenante a signalé que ces mouvements lancés depuis la révolution du 14 janvier ont incité les jeunes à s’impliquer dans la vie publique et à exprimer leurs revendications et leurs préoccupations notamment concernant leur destin.
Par ailleurs, elle a ajouté que l’organisation de cette conférence internationale à laquelle participent des jeunes du Maroc, d’Egypte, d’Espagne et d’Italie, vient couronner une série de rencontres organisées par RAJ Tunisie en 2018 dans le cadre du projet ” El Gaada ” qui est un cercle de rencontres de débat entre les différents acteurs des mouvements des jeunes.
Ichrak Ghediri a indiqué que l’objectif de cette conférence est d’échanger les expériences entre les jeunes et débattre les changements sociaux.
De son côté, le chercheur en philosophie éthique et politique et l’activiste politique Youssef Chedly a souligné que les mouvements de protestation des jeunes en Tunisie ont connu un changement à tous les niveaux qui a été imposé par le vécu social et économique tunisien, la baisse de l’indicateur des libertés que le pouvoir tente de museler.
Il a, en outre, estimé que ces nouveaux moyens de protestation auxquels ont adhéré les jeunes ont prouvé leur efficacité dans la mobilisation de la population autour de questions sociales importantes.