Néji Bghouri : “La neutralité n’a aucun sens dès qu’il s’agit de libertés”

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a estimé que “la neutralité n’a aucun sens dès qu’il s’agit de libertés”, relevant que la transition de la Tunisie de la dictature à la démocratie ne peut être accomplie qu’à travers la consécration des libertés individuelles et l’égalité.

Lors d’une conférence de presse, vendredi, au siège du syndicat à Tunis, consacrée à la présentation des résultats de la caravane nationale des journalistes tunisiens “Pour un dialogue global, pacifique et pluraliste sur les droits et les libertés”, Bghouri a soutenu qu’il était “inconcevable d’évoquer la liberté d’expression et de la presse en l’absence de garanties législatives pour le reste des libertés”.

Il a fait remarquer que la caravane nationale des journalistes tunisiens, qui s’est déplacée dans les gouvernorats du Kef, Sousse, Sfax, Gafsa et Nabeul du 6 au 13 septembre, a permis d’instaurer un véritable débat sérieux sur le rapport de la Commission des droits et des libertés.

Lors de la conférence, ont été présentés les résultats et recommandations de la caravane nationale des journalistes tunisiens qui a été organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) en partenariat avec le Haut commissariat des droits de l’Homme, la Fondation Friedrich-Ebert, le bureau de l’UNESCO à Tunis et le Haut comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.