Il suffit de dépasser de quelques mètres du centre de la capitale, l’Avenue Habib Bourguiba, pour se rendre compte de l’ampleur du travail à effectuer pour redonner la brillance et la propreté à cette capitale.
Durant quelques mois, la ville avec ses ruelles était propre suite à des campagnes de propreté, mais cela n’a pas duré longtemps.
Suite aux élections municipales, Souad Abderrahim, alors candidate pour la mairie de Tunis, s’était donnée en spectacle montrant son implication et sa bienveillance… Mais c’était le temps d’une campagne.
La preuve, allez voir la rue d’Espagne, vous n’aurez qu’un souhait: déguerpir le plus rapidement possible, tant il y a des odeurs nauséeuses et ordures qui parsèment tout le long de cette rue et d’autres.
Que fait la municipalité?
Plusieurs citoyens ont été victimes de ce bout de trottoir érigé. Ces citoyens tombent, souvent, et sont secourus par les artisans et les vendeurs de tissus à la rue de Mohamed Ali. A croire que ces travailleurs sont souvent témoins de ce genre d’incident et sont habitués à prendre soin des victimes de ce trottoir assassin.
En quelques secondes, les vendeurs de tissus sont prêts à apporter une chaise et de l’eau pour porter secours à la victime de ce trottoir… mais ce n’est pas le rôle du citoyen, c’est celui de la municipalité d’accorder de l’importance à la sûreté du citoyen !
