L’Union des écrivains tunisiens (UET) et l’Union des écrivains arabes ont adressé leurs condoléances aux écrivains et au peuple en Syrie, suite au décès du romancier syrien Hanna Mina, le 21 août 2018.
L’agence de presse officielle syrienne “SANA”, avait annoncé, mardi, la mort de Hanna Minna qui s’est éteint à l’âge de 94 ans ” au terme d’un long combat contre la maladie”.
Dans un message adressé au président de l’Union des écrivains arabes en Syrie, Salaheddine Hamadi, président de l’UET a écrit ; “en mon nom et au nom des écrivains et intellectuels tunisiens, je vous transmets mes sincères condoléances..”. Il a regretté la perte d'”un grand créateur, un vétéran de la littérature arabe et une grande icône du roman arabe contemporain connu pour son combat incessant, son appartenance et sa loyauté.. “.
Dans son message, le Secrétaire général de l’Union générale des écrivains arabes, Habib Sayegh, a rappelé “le rôle de Hanna Mina dans la création du premier noyau de l’Union générale des écrivains arabes”.
Le romancier disparu a été également parmi les fondateurs, durant les années 50, de l’Association des écrivains syriens et l’Union des écrivains arabes à Damas.
En Syrie, Hanna Mina est considéré comme le père du roman moderne. Il est connu pour son œuvre prolifique et ses romans marqués par le réalisme. Ce natif de la ville de Lattaquié en 1924, a toujours été inspiré dans ses écrits par la mer et la montagne et affichait sa solidarité avec les pêcheurs de cette cité méditerranéenne qui luttent pour une vie digne.
Hanna Mina, auteur d’une quarantaine d’ouvrages, est lauréat de plusieurs prix de littérature arabe, notamment le prestigieux prix égyptien “Naguib Mahfouz”. Un prix de littérature annuel au nom de “Hanna Mina” est décerné annuellement par le ministère syrien de la culture.
Dans sa jeunesse, il a exercé plusieurs petits métiers, avant d’entamer une carrière de journaliste et écrire des textes pour la radio et la télévision syriennes. Ses débuts dans la littérature étaient avec un premier roman “Les Lampes bleues”. Son célèbre roman “La rue et la tempête” autour d’une Syrie en lutte pour l’indépendance, alors sous protectorat français, a été adapté au cinéma, en 2012.