Le procureur public saoudien a requis la peine de mort pour cinq militants saoudien dont Israa Al-Ghomgham qui pourrait devenir la première femme en Arabie Saoudite à être exécutée pour son engagement pour les droits fondamentaux.
Amnesty International a indiqué, mercredi 22 août, que des activistes de renom font face à la peine capitale.
“Israa al-Ghomgham et quatre autres personnes font aujourd’hui face à la pire peine possible et ce, pour leur engagement dans des manifestations anti-gouvernementales”, a déclaré Samah Hadid, la directrice de campagne pour le Moyen-Orient chez Amnesty International. “Nous demandons aux autorités saoudiennes d’abandonner leur plan immédiatement”, a-t-elle ajouté.
L’activiste a été arrêtée en 2015 en documentant depuis 2011 les manifestations antigouvernementales dans la Province orientale, où se concentre la majeure partie de la minorité chiite, qui se plaint régulièrement d’être persécutée et marginalisée.
Elle avait été arrêtée chez elle, avec son mari, en décembre 2015, selon Human Rights Watch.