Une scène désolante dans les cliniques privées de Tunis, où les normes d’hygiène ne font pas partie du registre du personnel.
Les proches des patients sont dans l’obligation d’enfiler des blouses jetables qui ont été utilisées par une dizaine de personnes, le même jour et/ou la même semaine. Les germes sont donc transportés et transmis d’un visiteur à un autre.
Des travaux d’aménagement sont en cours, dans le couloir de l’accueil, des ouvriers transportent une brouette remplie de sable, un chariot rempli de briques.
Des images d’une Tunisie post-révolutionnaire qui rime avec pénurie de médicaments qui oblige les proches des patients à aller faire la chasse aux médicaments dans des dépôts des fournisseurs …