Imaginez-vous que pour gagner ma croûte je dois rédiger un papier par une telle chaleur
De quoi vais-je vous parler mes amis, l’actualité déborde de toutes parts tout comme cette sueur
Si je tombe malade avant de l’avoir fini ce papier, appelez-moi le ministre ou son chauffeur
Il paraît que c’est un magicien qui trouve tout et fait chez les apothicaires un malheur
Arrêtez de pleurnicher les indigènes, il vous répète que vous nagez dans le bonheur !
Tout va bien et s’il ne pleut pas, c’est de votre faute et pas du SEIGNEUR
Et nous nous engageons à vous envoyer au paradis vous autres pauvres pécheurs
A la condition expresse que vous nous obéissez et répétez en chœur
«J’adhère à tes idées toi le gourou, notre chef, notre unificateur moi qui suis ton admirateur
Heureusement que tu nous protèges et sans tes voix on n’aura pas de ministre de l’Intérieur !»
Sinon, Tunisiens de tous bords souffrez en douce, subissez l’enfer en spectateur
Ce qui se passe est amusant, ridicule et dans leur majorité ces politicards manquent de pudeur
Que ne feraient-ils les bougres ? Vendre leur âme au diable celles de leurs père, mère et sœur
Fous d’argent et de pouvoir, ils veulent le beurre et l’argent du beurre
Mais que voulez-vous un pays qui se refait c’est comme un accouchement en douleur
Et espérons que cette fois naîtra un fils qui soit à la hauteur !
Sur ce vœu pieu, j’arrête mes élucubrations d’amateur …