Le porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature, Imed Khaskhoussi, a indiqué que le mouvement dans le corps des magistrats pour 2018-2019 sera reporté. L’annonce du mouvement était attendue pour fin juillet.
“Il aura probablement lieu au cours de la première quinzaine du mois d’août”, a-t-il ajouté.
Joint, dimanche, par l’Agence TAP, Imed Khaskhoussi a expliqué que ce report intervient en raison du grand nombre des demandes de mutation, de promotion et d’accès à un poste de fonction parvenues au Conseil supérieur de la magistrature. “Toutes ces demandes, qui sont au nombre de 1500, doivent être examinées au cas par cas”, a-t-il expliqué.
Début juillet, Khaskhoussi avait déclaré, à l’Agence TAP, que le Conseil supérieur de la magistrature a adopté des critères qui seront appliqués de manière transparente et objective dans le prochain mouvement du corps des magistrats.
“Avec ces critères transparents et objectifs, il n’y a pas plus lieu de parler d’un mouvement effectué sur la base de l’allégeance”, a-t-il estimé.
Mi-juillet, le président de l’Association des magistrats tunisiens, Anas Hamadi, a mis en garde contre un éventuel mouvement dans le corps des magistrats “qui ne tiendrait pas tenu compte des critères de compétence”.
En cas de non-respect des critères, un recours serait déposé devant la justice administrative, a-t-il ajouté dans une déclaration à l’Agence TAP en marge du conseil national de l’Association des magistrats tenu à Hammamet.