Tunisie : Le festival international de Hammamet célèbre la fête de la République avec “We love the country”

Le Festival international de Hammamet dans sa 54ème édition célèbre la fête de la république, aujourd’hui 25 juillet avec le spectacle ” We love the country ” (Nouhibbou Al Bilad) de Mohamed Hedi Agrebi ave Raoudha Abdallah, Yasser Jeradi et Halim Yousfi sous la direction du Maestro Hichem Amari.

” Nouhibbou Al Bilad ” est un voyage dans la diversité de la musique tunisienne d’aujourd’hui, un voyage qui exprime la joie d’un peuple, son espoir et sa peur de l’avenir.

” Nouhibbou Al Bilad “, une rencontre entre jeunes compositeurs-interprètes tunisiens qui n’arrêtent pas de surprendre le public et un orchestre moderne de standing international, dirigé par Hichem Amari, basé sur un quatuor à cordes et enrichi d’un combo, le tout dans une parfaite alchimie dans l’orchestration assurée à travers de nouvelles écritures et de nouveaux arrangements.

Mohamed Hedi Agrebi, Raoudha Abdallah, Yasser Jradi et Halim Yousfi chantent différemment mais ensemble, pour une même cause, l’amour du Bled, le bled de l’amour. Le point d’orgue du spectacle, sa clôture: un hymne à l’amour “Nouhibbou Al Bilad” à l’unisson, en chantant feu Sghaier Ouled Ahmed.

Les soirées se poursuivent au festival international de Hammamet avec un trio de choc Omar Sosa, Seckou Keita et Gustavo Ovalles qui présentera ” Transparent water ” lors de la soirée du 26 juillet.

Omar Sosa, le pianiste et compositeur cubain aux performances éclatantes tant en jazz qu’en musiques afro-cubaines, Seckou Keita, le joueur sénégalais de kora et chanteur à la voix de tête puissante et mélodique et Gustavo Ovalles, le génial complice percussionniste vénézuélien, fabuleux avec un bambou creux et invraisemblable avec des maracas, tous les trois ont cherché et trouvé des territoires sonores exaltants qui convoquent une forme très nette de spiritualité.

L’aventure continue à Hammamet le 27 juillet avec une soirée en deux parties assurée par la nouvelle génération de la musique tunisienne alternative.

La première partie est réservée à “Mina Nawa-Variations” de Jihed Khemiri et Dali Chebil
Une création originale, telle une fusion de différents univers musicaux, surprenants dans leur genre et leur contemporanéité.

Entre Le Malouf tunisien, la principale musique traditionnelle tunisienne et des modes musicaux qui viennent d’ailleurs, des réinterprétations nouvelles de chansons de ce vaste répertoire ainsi des réarrangements inédits avec pour seul instrument :un piano et la voix de Dali Chebil.

Un voyage dans le temps, l’histoire d’un répertoire émouvant et fondamental.

La soirée se poursuivra avec ” Helwess ” de Nour Harkati Aytma…Auteur, compositeur, interprète né à Tunis et résidant à New York, Nour Harkati est un troubadour des temps modernes, raconteur d’histoires et sculpteur d’émotions. Naviguant sans cesse entre le réel et le mystique.

Portant une voix singulière, le tout dans une harmonie et une sensibilité envoutante. Et c’est avec AYTMA, un collectif de musiciens qui ont fait le choix de travailler sur des projets artistiques avec différents artistes tunisiens et étrangers, que le projet HELWESS a vu le jour.

L’idée est de mener un travail d’expérimentation musicale et de réaliser des compositions hors normes avec une sonorité exceptionnelle.

Helwess est une critique de toute forme de déshumanisation en évoquant le manque de générosité et l’absence de sensibilité ressentie dans les relations sociales dans le monde.

C’est la rencontre d’un artiste à la parole acerbe avec un formation de musiciens hors pair :Hedi Fahem à la Guitare, Youssef Soltana à la Batterie, Selim Arjoun au Clavier et Marwen Soltana à la Basse.