L’Instance constitutive de “La Tunisie d’abord” accepte la démission de son coordinateur Ridha Belhadj

L’Instance constitutive de “La Tunisie d’abord” a annoncé mercredi avoir accepté la démission du coordinateur du parti, Ridha Belhadj de ses fonctions.

Réunie ce mercredi, en présence de tous ses membres, l’Instance constitutive a décidé d’accepter la démission présentée par Ridha Belhadj, a indiqué un communiqué du parti publié sur sa page officielle sur Facebook.

“Compte tenu des actions engagées par Ridha Belhadj et de ses positions unilatérales sans consulter la direction du parti et ses différentes structures, nous avons décidé de convoquer une réunion urgente de l’Instance constitutive, en présence des représentants des régions”, ajoute le communiqué. Et de préciser qu’il sera procédé à l’examen des derniers développements au niveau du parti et sur la scène nationale.

Le communiqué est signé par Nacer Chouikh, Tarak Chaabouni, Slaheddine Ben Frej, Khémaies Ksila, Amel Jebali, Ridha Jaber et Mohamed Faouzi Maouia.

Dans une déclaration ce mercredi à l’agence TAP, Ridha Belhadj a relevé que des consultations avancées sont actuellement en cours pour réintégrer le mouvement Nidaa Tounes.

Ancien dirigeant de Nidaa Tounes et directeur du cabinet de l’ancien président de la République jusqu’à février 2016, Belhadj a estimé que “la restructuration de Nidaa Tounes pourrait aider le mouvement à retrouver sa force et rééquilibrer la scène politique”.

S’agissant de l’avenir de “La Tunisie d’abord” qu’il avait créé avec nombre de démissionnaires de Nidaa Tounes, Belhadj a indiqué que certains dirigeants du parti mènent actuellement des concertations pour réintégrer les structures de Nidaa Tounes et examiner la possibilité d’une alliance entre “La Tunisie d’abord, Nidaa Tounes et plusieurs partis progressistes dans la perspective de former un front centriste démocrate.