Un projet d’élaboration d’une base de données sur la collecte de la palourde financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sera mis en route, fin juillet. Il vise à recenser les femmes travaillant dans la filière et à connaître leurs conditions socioprofessionnelles (couverture sociale) et l’impact du changement climatique sur leur activité. L’objectif étant de garantir l’intégration économique de la filière et sa durabilité.
Selon les données du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, environ 3 mille femmes s’adonnent à la collecte de la palourde dans le Golfe de Gabès, dont 55% au niveau du gouvernorat de Sfax, 30 % à Gabès et 15 % à Médenine. La filière représente 8% de la production nationale de pêche.
Dans une conférence interrégionale sur ” la femme et la collecte de la palourde : réalité et perspectives “, organisée, mardi, à Sfax, à l’initiative de l’association locale Tawassol Al-Ajial (dialogue intergénérationnel), l’accent a été mis sur les défis posés à la filière dont l’interférence des intermédiaires et l’absence de couverture sociale et de cadre législatif organisant l’activité.