La photographie sera au cœur de la 31ème édition du Festival international des Arts plastiques de Mahres, prévue du 18 au 28 juillet 2018 dans la ville côtière de Mahres au Sud de Sfax.
Le line-up de cette nouvelle édition a été dévoilé, samedi à la Cité de la Culture, par le comité directeur du festival, en l’occurrence Ismail Haba, secrétaire général et Mohamed Ben Hammouda, coordinateur des panels de rencontres.
Une quarantaine d’artistes tunisiens prennent part à cette manifestation artistique annuelle, à l’instar de Yosr Jamoussi, Olfa Dammak, Samir Rebai et Wissam Gharsallah. Une liste de 25 artistes invités issus de 17 pays a été annoncée.
Ils représentent l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Benin, l’Egypte, les Emirats arabes-Unis, la France, l’Iran, l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine, le Soudan, le Sultanat d’Oman, la Syrie et la Turquie.
Le Festival repose sur quatre grands axes.
Deux expositions sont habituellement visibles pour les visiteurs dont une exposition-vente inaugurale regroupant les œuvres des artistes participants.
Une autre exposition finale regroupe les œuvres réalisées dans le cadre de l’atelier des artistes professionnels sur les places publiques et la plage de la ville.
D’autres ateliers dédiés à la photographie, la peinture, la sculpture et les fresques murales sont réservés aux artistes amateurs sous la supervision d’artistes chevronnés.
En plus des arts plastiques, le festival se présente comme une plateforme pour différentes formes d’arts, à travers des manifestations artistiques et culturelles gratuites. Des spectacles musicaux et des rencontres poétiques et intellectuelles seront organisés durant les 11 jours du festival.
Selon les organisateurs, aucune restriction n’a été faite pour les artistes participants qui ont “eu la liberté totale du choix du support et des dimensions de leurs œuvres”.
Les financements du festival proviennent de la part de plusieurs partenaires publics et privés avec “un budget total avoisinant les 100 mille dinars, dont la moitié est une contribution du ministère des Affaires Culturelles”, ont-ils fait savoir.
Le reste des financements est alloué par la société Shell, parrain du festival pour la seconde année consécutive, le gouvernorat et la municipalité de Sfax avec respectivement 8 et 5,5 mille dinars, en plus d’autres sommes de la part de partenaires privés.
Le comité directeur fait état d’un manque de financement, depuis déjà des années.
Il regrette l’absence de financement de la part d’un organisme public comme l’ONTT (Office national du Tourisme tunisien), malgré les promesses données l’année dernière.