Un accord de partenariat a été conclu, jeudi à Tunis, entre l’Organisation arabe pour la sécurité routière et l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) afin d’inclure l’éducation à la sécurité routière dans les programmes éducatifs dans le monde arabe.
Cet accord a pour objectif de renforcer les domaines de coopération en matière de l’éducation routière et la prévention des accidents de la route, en réalisant des activités et des programmes communs.
D’après le président de l’organisation arabe pour la sécurité routière, Afif Frigui, l’accord s’inscrit dans le cadre de la mise en application des recommandations du Congrès international de l’éducation routière, organisé en avril dernier.
Ce congrès avait insisté sur l’éducation aux jeunes générations la culture de la sécurité routière et le respect du code de la route, surtout avec la montée flagrante du nombre des accidents de la route causant la mort de près de 500 enfants au cours des dix dernières années, dont la majorité des écoliers, a-t-il ajouté.
Frigui a valorisé cet accord qui favorise, a-t-il dit, l’échange des expertises et des bonnes pratiques, outre la promotion de l’éducation routière.
Aussi, l’accord permet de générer de nouveaux postes d’emploi, en stipulant le recours à des experts, formateurs, instituteurs, enseignants et chercheurs en sciences de l’éducation pour l’élaboration d’une stratégie arabe sur l’éducation routière, a-t-il assuré.
Le point de départ consiste à mettre en place de nouveaux modèles, tout en associant des compétences et des expertises du monde arabe et en réalisant une série de projets, dont celui des ” écoles sûres pour des villes en sécurité “.
De son côté, le directeur général de l’ALECSO, Saoud Hilal Al-Harbi a mis l’accent sur le danger qui menace la vie des gens à cause du fléau des accidents de la route et impose de multiplier les efforts de sensibilisation et d’éducation routière continue.
Cette éducation routière permet de contribuer à instituer un comportement qui respecte le code de la route à l’échelle arabe, a-t-il estimé, soulignant que le plus grand défi à relever consiste à appliquer cet accord sur le terrain et bénéficier de son impact positif.