La cantatrice tunisienne Amina Fakhet de retour sur la scène musicale après dix ans d’absence des plus importantes manifestations musicales dans le pays, a affiché, lundi, son enthousiasme de retrouver à nouveau son public.
Dans un point de presse, tenu dans un hôtel à Gammarth (banlieue lieu nord de Tunis), la diva comme ses admirateurs l’appellent, a parlé des grandes lignes de son passage prochain sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage. L’artiste est programmée pour deux soirées, les 21 et 24 juillet courant, dans le cadre de la 54ème édition du Festival international de Carthage qui aura lieu du 13 juillet au 17 août 2018. Outre la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage, Amina Faket se produira, cet été, dans différents festivals régionaux à Bizerte, Djerba (Médenine), El Jem (Mahdia), Gabès, Gafsa, Monastir et Nabeul.
Pour son concert de Carthage, Amina Fakhet prévoit de présenter de nouvelles chansons, paroles et composition d’un trio de créateurs, à savoir le poète libyen Mohamed Essadek et les deux artistes tunisiens, Ahmed Mejri et Mohamed Lassoued. Elle annonce aussi qu’elle partagera la scène avec de jeunes talents dont sa fille “Molka” avec qui elle chantera en duo un bouquet de chansons. Pour l’artiste de retour, il s’agit d’un choix objectif guidé par les capacités vocales de sa fille que le public aura l’occasion de découvrir, a-t-elle estimé.
En dépit de son absence de la scène des plus grands théâtres tunisiens, la chanteuse déclare avoir toujours été présente, vu la place privilégiée qu’elle occupe auprès de ses fans. Son empreinte artistique favorisée par la particularité de son style d’interprétation, demeure de l’avis de l’artiste, “la principale raison ayant créé ce lien assez fort avec son public, toujours fidèle”, selon elle.
Cependant, elle affirme n’avoir jamais eu d’offres pour se produire dans les festivals nationaux, tout au long des années de son éloignement de la scène artistique.
Amina Fakhet a promis de verser une partie des recettes de son spectacle au profit des familles des victimes de l’attentat terroriste ayant ciblé, dimanche 7 juillet 2018, des membres de la garde nationale stationnés dans la localité Ain Soltane, près de Jendouba.