le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi a déclaré, mardi à la TAP, que le gouvernement est tenu à mettre en œuvre tous les accords qui seront conclus avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dans le cadre des négociations sociales, affirmant que le gouvernement n’a jamais manqué à ses engagements et obligations sociales.
Il a ajouté que les négociations sociales ont démarré d’une manière effective le 28 avril 2018 mais ont été suspendues en raison, notamment, d’un désaccord au sujet du cadre général de ces négociations, se félicitant de leur reprise le 28 juin 2018.
Il a souligné que les négociations porteront sur les années 2017, 2018 et 2019.
Trabelsi a indiqué que le gouvernement mobilise une enveloppe annuelle d’environ 800 millions de dinars pour aider les entreprises en difficulté, affirmant que parmi les priorités du gouvernement, figure le maintien du secteur public.
La méthodologie suivie, à cet effet, est l’examen de chaque institution au cas par cas, déclarant, toutefois, qu’il ne serait pas raisonnable de supporter l’échec de certaines institutions qui ne peuvent pas être réformées et qui peuvent être mieux gérées par le secteur privé.
Evoquant les conditions du Fonds monétaire international relatives au gel des salaires, le ministre a affirmé que le gouvernement œuvrera à trouver les ressources financières nécessaires pour répondre aux besoins de la population et remplir ses obligations avec les partenaires sociaux.
S’agissant de la crise des caisses sociales, Trabelsi a souligné que le gouvernement et les organisations sociales sont appelés à s’accorder sur une vision commune au sujet de la réforme de ces caisses dont la crise a commencé depuis les années 1990.
Il a tenu à dissiper tous les doutes relatifs à la suspension des pensions de retraite, notant que le retard accusé dans leur versement n’a pas dépassé cinq jours, au pire des cas.
En ce qui concerne la question des anciens fichés par la police, Trabelsi a rappelé qu’un accord avait été signé sur une liste de 313 cas dont la situation sera régularisée en concertation avec l’Union générale tunisienne du travail.
S’agissant du dossier des travailleurs de chantiers dont le nombre s’élève à 74 mille personnes, le ministre a fait savoir que des négociations démarreront, prochainement, avec l’UGTT concernant ce dossier.