Le Courant populaire a appelé à un dialogue réunissant les forces nationales progressistes, partis politiques et organisations nationales afin d’élaborer un programme commun pour sauver le pays.
Parmi ces forces, le parti cite en premier lieu l’Union générale tunisienne du travail et des personnalités publiques, excluant les composantes de la coalition au pouvoir.
Une démarche, qui selon le parti doit permettre de contrer la “fausse bipolarisation” entre Ennahdha et Nidaa Tounès, en proposant une troisième alternative nationale progressiste qui croit en la démocratie, la justice sociale et la souveraineté nationale.
Dans une déclaration, le parti appelle l’Etat à assumer sa responsabilité dans le domaine du développement étant la plus habilitée à planifier, mobiliser des ressources humaines nécessaires, à produire et à répartir équitablement les richesses.
Le Courant démocrate considère que la situation dans le pays, n’encourage ni le secteur privé ni les investisseurs étrangers à créer des projets de développement dans les régions intérieures.
Le pays doit impérativement prendre des mesures économiques urgentes et autres stratégiques pour mobiliser les ressources nationales.
Il s’agit, en premier ordre d’annuler les mesures d’austérité contenues dans la loi de finances, de réviser le principe d’autonomie de la Banque centrale pour que cesse l’ingérence du Fonds monétaire international dans l’économie nationale, peut-on lire de même source.
Sur un autre plan, le parti affirme la nécessité de suspendre les négociations sur l’accord de partenariat complet et approfondi (ALECA) avec l’Union européenne, qui ruinera les secteurs de l’agriculture et des services, selon le Courant populaire qui estime que cet accord ne peut pas, de façon générale être bénéfique pour l’économie nationale.