Aucune position du gouvernement n’a été prise envers le rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (COLIBE), a indiqué lundi Néziha Laabidi, ministre de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées dans une déclaration à la presse.
Intervenant en marge d’un atelier organisé à Tunis sur la prévention de l’extrémisme violent, Laabidi a salué l’ouverture d’un débat autour du rapport de la COLIBE, affirmant l’absence de position du gouvernement face au contenu de ce document.
Laabii a souligné toutefois son soutien à la dynamique qui a accompagné le processus d’élaboration et de publication du rapport.
Le rapport de la COLIBE a comporté des recommandations relatives notamment à une égalité totale dans l’héritage entre homme et femme d’une part, et entre les enfants légitimes et naturels d’autre part, ainsi que l’égalité dans l’attribution de la nationalité et le choix du nom de famille, outre l’annulation de la peine de mort et l’incrimination de l’incitation au suicide sont les principales recommandations inscrites dans le rapport.
Le rapport a suscité une grande polémique et un ensemble de réactions divergentes.
Quelque 34 organisations et associations de la coalition civile pour les libertés individuelles, ont exprimé dans un communiqué publié récemment, leur soutien au rapport de la commisison, estimant que ses recommandations sont conformes aux dispositions de la Constitution, aux normes internationales des droits humains et aux orientations modernistes.
D’autres parties ont contesté le contenu de ce rapport.