Le Mouvement “Ennahdha” a réaffirmé l’importance de la stabilité gouvernementale, de la bonne marche des institutions de l’Etat et de l’administration, se déclarant attaché au dialogue entre les partenaires politiques et sociaux.
Dans une déclaration publiée, mardi, au lendemain l’issue d’une réunion extraordinaire de son bureau le parti exécutif, tenue lundi soir, le parti se dit attaché au dialogue en tant que moyen de rapprochement des points de vue.
Il réitère son appel à la reprise du dialogue entre les différents partenaires politiques et sociaux.
Le 28 mai, le président Caïd Essebsi a décidé de suspendre les concertations sur le Document de Carthage II à “cause des divergences de vues autour du 64e point relatif au remaniement ministériel”.
Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a appelé à la réforme dans le cadre de la continuité du gouvernement compte tenu du fait que le changement ne sert pas l’intérêt de la Tunisie.
“Le pays qui vit une conjoncture délicate au vu de la situation économique et financière a besoin de réformes et non pas de faire tomber le gouvernement”, avait-il précisé.
S’agissant du processus de la justice transitionnelle, le bureau exécutif d’Ennahdha a décidé de mettre en place une commission chargée d’examiner les moyens de parachever ce processus, un des acquis de la révolution de la liberté et de la dignité.
Le bureau exécutif a aussi appelé à l’ouverture d’une enquête au sujet du naufrage de l’embarcation des migrants clandestins au large des Iles Kerkennah.
Il invite les institutions de l’Etat ainsi que les partenaires politiques et sociaux à un dialogue national sur les questions de la jeunesse, du développement et de l’emploi, de manière à aboutir à des mesures opérationnelles visant à lutter contre le phénomène de la migration irrégulière.