Les ouvriers de la Société de développement et d’exploitation du permis du sud (SODEPS), implantée dans le Sahara, à Tataouine, ont entamé, mardi à partir de minuit, une grève de deux jours, dans les champs pétrolifères, sans interrompre la production.
Cette action fait suite à l’échec de la séance de réconciliation tenue, mardi, au siège du gouvernorat en présence du PDG de la société, ainsi que des représentants syndicaux et de l’inspection du travail.
L’Union régionale du travail, à Tataouine, avait appelé une première fois à la grève, pour les 17 et 18 mai 2018, suite au refus de l’administration de négocier avec le personnel de la SODEPS, sur des questions d’ordre professionnel, avant de reporter ce mouvement aux 30 et 31 du mois, rappelle, dans une déclaration à l’agence TAP, Tahar Guedira, membre du bureau exécutif de l’URT.