Le président de l’instance électorale (ISIE) Mohamed Tlili Mansri a affirmé que la décision du conseil de l’Instance de l’écarter de la présidence de l’instance ne l’a pas surpris.
Selon lui, la décision des membres du conseil a pour but d’avoir la mainmise sur l’instance. Il a affirmé n’avoir commis aucune erreur justifiant cette réaction.
“Je n’ai commis aucune faute professionnelle pour mériter cette décision”, a t-il insisté.
Joint mardi par la TAP, Mansri a déclaré s’attendre à pareille décision dans la mesure où avant même sa prise de fonctions, il n’a jamais bénéficié de l’unanimité des membres.
“J’ai préféré garder le silence afin de protéger le processus électoral et garantir sa réussite”, a-t-il expliqué, indiquant que les membres de l’instance ont profité de ce silence pour agir avant le départ de certains d’entre eux dans le cadre du renouvellement du un tiers.
Le Conseil de l’ISIE avait décidé, lundi, de démettre Mansri de ses fonctions en tant que président de l’instance et d’adresser une demande au parlement dans ce sens.
L’article 15 de la loi organique relative à l’Instance supérieure indépendante pour les élections dispose que “le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections ou l’un des membres du conseil sont démis de leurs fonctions en cas de faute lourde dans l’accomplissement des obligations leur incombant en vertu de la présente loi”.