La Fédération générale de l’enseignement supérieur relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait porter au ministère de l’Enseignement supérieur la responsabilité de ce qui se passe dans plusieurs établissements universitaires en raison de “la politique d’attentisme adoptée par le département depuis le début de la grève administrative menée par l’Union des enseignants universitaires chercheurs tunisiens” (IJABA).
Dans une lettre ouverte adressée aux députés et dont l’agence TAP a reçu une copie, lundi, la fédération souligne que l’atermoiement du ministère dans la mise en œuvre des accords conclus est de nature à pousser les universitaires à perdre confiance en le ministère et en l’utilité des négociations.
Le nombre des participants à la grève administrative ne dépasse pas 6% des quelque 35 mille enseignants, selon la même source. La grande majorité assure le déroulement des examens, leur correction, ainsi que la préparation de la session de contrôle qui commence la semaine prochaine.
La fédération a appelé les députés à demander au ministre d’appliquer les textes relatifs aux négociations entre l’autorité de tutelle et les syndicats, à défendre l’intérêt des étudiants et à renoncer à la politique des “deux poids, deux mesures”.