La Commission du règlement intérieur a auditionné jeudi le président de l’instance électorale Mohamed Tlili Mansri au sujet du rapport relatif aux élections législatives partielles pour la circonscription de l’Allemagne (2017).
Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a tenu à rappeler, dans son intervention, que ces élections se sont tenues pour remplacer le député de la circonscription d’Allemagne au parlement Hatem Ferjani (Nidaa Tounès) après sa nomination secrétaire d’Etat chargé de la diplomatie économique.
Il a révélé que parmi les difficultés rencontrées par l’ISIE au cours de ces élections partielles, le refus de l’Allemagne de permettre à la Tunisie d’organiser ces échéances en dehors de ses zones de souveraineté, à savoir l’ambassade et les trois consulats de la Tunisie dans ce pays.
L’Allemagne avait également empêché les listes candidates de mener leurs campagnes électorales à l’extérieur de l’ambassade et des consulats, ce qui explique, a-t-il estimé, le faible taux de participation à ces législatives partielles par rapport aux élections de 2014.
Mansri a affirmé que, de son côté, l’ISIE a assuré, depuis sa création, l’organisation de toutes les échéances électorales, les législatives, la présidentielle, les municipales et les élections partielles qui ont été organisées dans l’urgence. “L’ISIE a prouvé, à chaque fois, sa capacité à gérer les échéances électorales”, a-t-il soutenu.
Lors des discussions, les députés ont abordé la désaffection des électeurs lors des élections municipales du 6 mai courant.
Ils ont interrogé Mansri si l’instance compte proposer l’amendement de l’article de la loi électorale relatif aux circonscriptions.