Après la Révolution du Jasmin, plusieurs détracteurs du premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba, ont souhaité ébranler l’image du combattant suprême en le nommant de tous les noms.
Certains ont commencé par le traiter d’apôtre alors que d’autres sont même allés plus loin en affirmant que la Tunisie, après plus de 60 ans d’indépendance, ne l’est pas.
Il a suffi d’une caméra cachée pour rappeler la grandeur de cet homme qui a dédié toute sa vie au combat contre le colon et à construire une Tunisie pour éduquer son peuple et lui donner un semblant de vie décente.
Cette caméra cachée, “Shalom”, a dévoilé plusieurs réalités autour des politiciens, post-révolution, qui crient haut et fort sur tous les toits -pardon sur tous les plateaux de télé- leur soutien à la Palestine et leur haine envers le despotisme d’Israël. Merci à Shalom d’avoir montré le vrai visage de ces politiciens intéressés, sans foi…
Aberraouf Ayadi, ancien député du CPR, et le leader au sein du mouvement Ennahdha et ancien ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, sont connus pour leurs discours anti-Israël. Ce même double discours, tant dénoncé avant le 14 janvier 2011.
Pour rappel, Bourguiba a réussi à s’opposer au veto des Etats-Unis pour enfin condamner Israël. A cette époque, en 1985, certains leaders de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat se trouvaient en Tunisie et plus précisément à Hammam-Lif, lorsqu’Israël mène une attaque contre ces derniers sur nos terres faisant 68 morts (la plupart des Palestiniens).
Devant cet outrage, Bourguiba menaça de rompre les relations avec les Etats-Unis si ce dernier oppose son veto à la résolution de l’ONU condamnant Israël.
Pour la première fois de l’histoire, les Etats-Unis ne se sont pas opposés à une résolution condamnant l’Etat hébreu.