Le député Mohamed Lakhoua a appelé, lundi, à réviser l’autorisation d’exploitation octroyée, le 10 janvier, à la société ” New lubricants company “, par le ministère de l’Environnement, au vu que ce dernier n’a pas coordonné avec le ministère de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables.
Intervenant, lors d’une plénière consacrée à la présentation de questions orales au ministre de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables, le député a rappelé que cette autorisation permet à ladite société d’exercer son activité de gestion des déchets dangereux (huiles industrielles usagées).
Il a souligné, également, que la même société a exploité une technique de brevet appartenant à la Société tunisienne de lubrifiants (Sotulub), ajoutant que plusieurs services relevant du département de l’Environnement ont exprimé leur refus d’octroyer cette autorisation.
En réponse, le secrétaire d’Etat chargé des mines, Hachem Hmidi, a fait savoir que le ministère de l’Environnement est l’unique département chargé d’octroyer ce genre d’autorisations et de contrôler les activités de ces sociétés.
Il a précisé, aussi, que la Sotulub a exprimé ses appréhensions de la perte de son quota du marché après l’introduction de ce nouveau investisseur.
Répondant à une question de la députée Samia Abbou sur les soupçons de manque de transparence et de dépassements ayant entaché le dernier concours lancé par la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) pour le recrutement de 1700 agents exécutifs, le secrétaire d’Etat a affirmé que ce concours est “purement technique et non pas un concours à portée sociale”.
Et d’ajouter, ” qu’une confusion a peut-être été faite avec les concours précédents de la CPG ayant essentiellement visé les cas sociaux “.
Hmidi a également souligné que ” le tri primaire des dossiers a été confié à l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle (ATFP), étant donné qu’il s’agit de spécialités techniques, dont les diplômes sont généralement octroyés par cette agence “.
Il a, également, précisé que ” sur les 1700 profils demandés, 1575 profils seulement ont été trouvés, vu la portée régionale du concours qui était limité à la région de Gafsa “.
” Sur les 33 spécialités ayant fait l’objet du concours, 2 spécialités n’ont pas également été trouvées et il y a eu recours à des spécialités similaires “, a-t-il encore souligné.
Concernant le recours à un bureau d’études privé pour le tri des dossiers, le secrétaire d’Etat a fait savoir que la Compagnie n’avait pas la capacité de trier un nombre aussi grand de dossiers dans un délai aussi réduit, et que le recours à ce genre de bureau est une pratique fréquente chez les entreprises publiques.
Hmidi a aussi indiqué ” qu’après vérification, toute personne qui a été retenue dans le cadre du concours, mais dont le profil ne répond pas aux critères exigés, sera interdite d’exercer dans le cadre de la Compagnie “.