La fédération générale de l’enseignement secondaire a qualifié mardi de “barabare” les actes de violence contre les établissements scolaires dans la ville de Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid) à la suite de protestation contre le raccordement d’un puits au réseau de la SONEDE.
Lundi, des policiers ont fait usage “arbitraire” de gaz lacrymogène provoquant un arrêt des cours, a précisé la fédération.
Le directeur du lycée de Jelma et certains enseignants et cadre éducatif ont été victimes d’actes de violence physique et verbal ainsi que deux enseignants du collège de Jelma.
Le syndicat a appelé le ministre de l’intérieur à ouvrir immédiatement une enquête afin de poursuivre les policiers, qualifiés par la fédération d'”agresseurs”.
Le ministère de l’intérieur doit assumer sa responsabilité entière après la suspension des examens ce qui met en péril l’intérêt général des élèves.
Les incidents ont éclaté à l’occasion du raccordement du puits de Souaybia, destiné à alimenter cinq délégations du gouvernorat, au réseau de la SONEDE (Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux).
Ce projet est bloqué, depuis 2014, par les habitants de Jelma qui exigent la réalisation de leurs revendications dont une partie des bénéfices de l’exploitation du puits, Le bureau régional de la Fédération de l’enseignement secondaire a accusé les forces de l’ordre “d’atteinte à l’intégrité de l’établissement scolaire et d’agression contre le corps éducatif” et a appelé à l’ouverture d’une enquête.