” Le nombre d’élèves inscrits dans les établissements scolaires privés reste limité et ne dépasse pas jusqu’à présent un taux de 5% “, a souligné samedi Mahmoud Mefteh, président de l’organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF).
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge de la 7ème réunion de l’Union tunisienne des Instituts privés de l’éducation et de la formation (UTIPEF) tenue à Tunis, le président de l’OTEF a souligné la nécessité de revoir la législation tunisienne pour l’adapter aux nouveaux changements de la société et améliorer le rendement des établissements éducatifs privés dans l’objectif de garantir une meilleure qualité d’enseignement à tous les niveaux d’étude.
Dans ce contexte, le responsable a signalé qu’actuellement les écoles primaires privées donnent de très bons résultats par rapport aux autres niveaux d’enseignement (préscolaire, secondaire ou universitaire).
Selon Mahmoud Mefteh, il convient également d’améliorer les conditions dans les écoles primaires publiques, qui ont formé les compétences tunisiennes, pour améliorer leur rendement afin que la concurrence soit intéressante entre les secteurs public et privé et ce, dans l’intérêt de l’élève.
De son côté, Abdellatif Khammassi, président de l’UTIPEF a estimé que les 15 mille établissements éducatifs privés, dont 11 mille sont des crèches et des jardins d’enfants, offrent une qualité d’enseignement très bonne par rapport aux années précédentes et ce, de l’avis des parents eux-mêmes.
L’intervenant a expliqué qu’après la réunion d’aujourd’hui, qui regroupe les responsables des établissements éducatifs privés des régions de Tunis 1, Tunis 2, Ariana et la Manouba, les actions seront unifiées pour défendre les intérêts et les droits de ce secteur.
” Créée en mai 2017, l’UTIPEF a organisé des réunions avec les représentants des établissements éducatifs privés de toutes les régions du pays à Gafsa, Gabes, Sfax, Sousse, Ben Arous, Kef et à Tunis pour installer des structures régionales et unifier les actions de tous les établissements scolaires, tous niveaux confondus, afin que les négociations avec les ministères de tutelle soient avec un seul vis-à-vis et ce, dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement “, a ajouté Abdellatif Khammassi.
” Nous formons les compétences de demain et il convient de nous impliquer dans toutes les décisions qui concernent le secteur éducatif “, a-t-il dit.