Depuis le début de la grève des professeurs qui a été au cœur de l’actualité tunisienne et internationale, la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, son secrétaire général, appelait à effectuer des changements au sein de l’actuel gouvernement.
A de multiples reprises, Noureddine Taboubi affirmait ne plus avoir confiance en ce gouvernement et qu’un remaniement est une nécessité absolue. Il avait déclaré qu’un remaniement ministériel aura lieu avant même que le chef du gouvernement ne le fasse publiquement.
La crise qui a opposé la centrale syndicale au gouvernement a pris fin suite à l’intervention du président de la République, Béji Caïd Essebsi, qui s’est entretenu avec Taboubi.
Le fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, a même déclaré que sans l’intervention du président, la crise aurait pu persister.
Au bout du compte, les seuls perdants semblent être les professeurs qui verront leur salaire amputé de 8 jours de travail. Et par les temps qui courent, c’est énorme.
Aujourd’hui, des questions se posent : Quelle était l’intention réelle de la centrale syndicale en faisant pression sur le gouvernement ? Qu’a-t-elle obtenu en échange ? A-t-elle utilisé les professeurs comme bouc-émissaire ? Pour quoi faire ? En cas de lancement d’un nouveau mouvement de grève, sera-t-elle suivie ?