Le territoire sud de la Syrie, le plateau du Golan, a été secoué par des frappes israéliennes et iraniennes.
La France, l’Allemagne et la Russie ont appelé les deux pays à dialoguer au lieu d’attaquer.
« Nous avons frappé presque toutes les infrastructures iraniennes en Syrie », a expliqué, jeudi 10 mai au matin, le ministre de la défense israélien, Avigdor Lieberman.
Alliés d’Israël, les Etats-Unis ont dénoncé les tirs iraniens en soutenant « le droit d’Israël à agir pour se défendre ».
Les frappes nocturnes israéliennes ont tué au moins 23 combattants, dont cinq soldats syriens et 18 membres de forces alliées du régime, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Emmanuel Macron et Angela Merkel ont exprimé leur inquiétude face à ces escalades de violence. Les frappes « des dernières heures nous montrent qu’il en va vraisemblablement de la guerre ou de la paix » au Proche-Orient, a quant à elle mis en garde la chancelière allemande.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, pour sa part, appelé l’Iran et Israël « au dialogue ». Le recours à la force « est une tendance très inquiétante, nous partons du principe que toutes les questions doivent être résolues par le dialogue », a déclaré M. Lavrov.